Si les circuits courts apportent des bénéfices importants, leur impact sur le développement systémique des territoires est souvent limité par des facteurs structurels, économiques et sociaux.
La plupart du temps en effet :
- ils restent souvent périphériques dans les projets territoriaux
- leur définition varie d’un acteur à l’autre, ce qui brouille leur lisibilité, limite leur impact et l’attachement des citoyens
- les liens entre les initiatives sont trop faibles pour provoquer un véritable changement systémique
Ce 3ème atelier avait pour but d’explorer comment l’approche biorégionale pouvait permettre d’envisager de nouvelles pistes concrètes susceptibles de redonner de la puissance transformatrices et provoquer un changement d’échelle aux actions de terrain. Et aussi de réfléchir à de nouvelles alliances entre campagnes et villes, producteurs et citoyens, porteurs de projets et institutions.
Parce que nous pensons que le biorégionalisme nous invite à :
- voir le territoire comme un acteur vivant, porteur de sens et de cohérence
- repenser la relocalisation non comme un objectif mais comme une conséquence d’un ancrage territorial profond
- questionner l’identité et l’essence d’un territoire vivant comme potentiel pour y générer de l’attachement
- dépasser la logique de services pour entrer dans une logique de relations durables, organiques et régénératives
- travailler non pas dans un territoire mais à partir de lui
- imaginer de nouveaux récits pour (ré)habiter nos lieux de vie et les faire vibrer à nouveaux
Voici l’enregistrement de la présentation (hormis les échanges entre participants):



