Le complexe se construit sur du simple.

La complexité dans le vivant se construit sur des éléments simples, recyclables, non toxiques. Le contraire de nos modes de production…

La complexité dans le vivant se construit sur des éléments simples, recyclables, non toxiques. Le contraire de nos modes de production…

Karim Lapp, écologue, biomiméticien, spécialisé dans l’élaboration de politiques publiques écologiques, également praticien en écopsychologie, nous partage quelques-unes des clés de compréhension du Vivant. Parmi elles :

  • « Le Vivant se crée, s’invente et s’entretient dans les relations entre les éléments qui le composent ». Exactement ce que nous n’avons pas appris à considérer. Rien ne nous prépare, dans notre culture, à ce qui concerne la relation, ni avec soi-même, ni avec les autres, ni avec les autres êtres vivants. D’où notre difficulté, par exemple, à intégrer les boucles de rétroaction, ces réponses qui nous arrivent de celles, de ceux, que nous avons impactés par nos actions et qui permettent la régulation. C’est du chinois pour notre culture linéaire, des erreurs de l’histoire …
  • Autre principe fondamental : « les briques du Vivant sont toujours les mêmes – carbone, hydrogène, azote, oxygène, phosphore et souffre. Elles sont interchangeables, recyclables et s’expriment en une infinité de combinaisons, de relations, qui crée des singularités et leurs propriétés”. “La complexité, c’est simple ! » dit Karim. C’est construit sur des éléments simples, recyclables, non toxiques. Le contraire de nos modes de production qui mobilisent l’ensemble des molécules du tableau de Mendeleïev et que nous assemblons grâce à des processus compliqués, gourmands en matière et en énergie, et aux résultats souvent irréversibles et non recyclables.

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